Les emballages re-employables
L’emballage en verre... ...une évidence pour le réemploi
Les formes d’emballages en verre les plus courantes sont les bouteilles, les bocaux et les pots.
Les emballages en verre sont recyclables à 100% et à l’infini, et le verre est un matériau idéal pour le réemploi.
De nombreuses initiatives voient le jour pour mettre en place des systèmes de réemploi pour d’autres types de contenants que les bouteilles, notamment pour remplacer les barquettes à usage unique. Le commerce en vrac est aussi le terrain de jeu idéal pour le réemploi des emballages.
L’emballage en acier...
... un retour en forme et vers le réemploi
L’agroalimentaire, boissons comprises (boites de conserves, canettes…) représente plus des deux tiers du gisement annuel des emballages en acier. Dans le même temps, des systèmes d’ouverture faciles ont été mis au point et améliorés.
Cependant, c’est sans doute sur la diversité des formes et des tailles que l’emballage en acier a encore beaucoup d’efforts à faire.
En effet, les marques souhaiteront toujours se différencier grâce à leurs emballages et les consommateurs n’accepteront pas le moindre compromis en termes d’esthétique et de facilité d’usage. Néanmoins, une chose est d’ores et déjà acquise : l’acier est très facile à recycler, à 100% et à l’infini… Ainsi, nous verrons apparaître de plus en plus d’emballages en acier qui répondront aux objectifs d’intégration de matière recyclé, qui seront à 100% recyclables et dans certains cas, qui seront réemployables.
Un emballage en aluminium... ...qui tourne en boucle
Les grands défis de l’aluminium sont le recyclage et la réintégration de matière recyclée. Le faible taux de recyclage des emballages en aluminium s’explique en grande partie par leur nature.
Si les grands emballages rigides en aluminium tels que les canettes, les aérosols et autres boites de conserve se récupèrent bien en centres de tri car ils sont détectés et triés automatiquement, ce n’est pas le cas pour toutes les petites pièces tels que les opercules, couvercles et les capsules de café par exemple, qui passent entre les mailles du filet et sont voués à l’incération ou à l’enfouissement.
Quand on sait que la fusion de l’aluminium pour le recycler ne demande que 5% de l’énergie nécessaire à son extraction et à sa production à partir de la bauxite, il est inutile de sortir sa calculette pour comprendre le grand intérêt de recycler en boucle ce matériau d’emballage.
Améliorer la collecte, le tri et le recyclage des petits emballages et objets en aluminium est donc un enjeu majeur pour pouvoir réintégrer toujours plus d’aluminium recyclé dans les emballages.